Vue du mont grand Matoury: Cayenne au fond, à gauche, l'embouchure de la Cayenne encore un peu plus à gauche, et la colline Montabo à droite
L'avenue de Gaulle, la place des palmistes à gauche
Les Normands, menés par Poncet de Brétigny, se sont établis à Cayenne en achetant le terrain pour quelques babioles à des amérindiens qui vivaient là. Comme le chef des amérindiens s'appelait Cépérou, ils ont appelé le fort qu'ils ont bâti "Cépérou".
Le fort Cépérou domine la ville. A part la porte d'entrée, le carillon et les talus, il n'en reste plus grand'chose
Le carillon, vu de nuit
Il y a bien sûr eu plein de batailles à Cayenne. Les amérindiens n'aimaient pas Poncet de Brétigny, les Hollandais et les Portugais voulaient virer les Français d'Amérique latine.
La Guyane ne rapportant pas grand'chose, on y a envoyé des esclaves d'Afrique, et des jésuites de France pour apprendre aux premiers comment travailler. Les jésuites sont restés jusqu'à leur disgrâce auprès du roi de France, les esclaves jusqu'à l'abolition de l'esclavage, en 1848.
Pour compenser la perte de la main-d'oeuvre bon marché, les colons ont créé le bagne de Cayenne, en fait situé au large de Kourou.
Beaucoup de monuments commémorent l'abolition de l'esclavage
Aujourd'hui, Cayenne est une ville riche en couleurs, et en Chinois. C'est normal, la Guyane est proche de la Chine : Pékin est à peine plus loin de Cayenne que Paris. Les habitations créoles ont leurs peintures colorées, et les chinois les commerces (épiceries, boutiques de souvenirs) et quelques restaurants.
Une rue
Une ruelle
L'entrée du quartier chinois
Non, ce restaurant n'est pas dans le quartier chinois
De part ses richesses,
en or, en poissons, en prestations sociales et en système de santé, la
Guyane accueille beaucoup de ressortissants de ses pays voisins, plus ou
moins légalement.
Les Haïtiens récemment installés font pousser plein de boîtes aux lettres
à l'entrée de leurs ruelles improvisées
L'entrée d'une ruelle dans le bidonville Haïtien
Le bidonville Haïtien, le soir
Et, sur la gauche, un homme qui vient me dire que tout le monde n'aime pas la photographie
dans le quartier
Près du fort Cépérou, il y a la place des palmistes, qui est la place centrale de Cayenne.
Près de cette place, il y a les principales administrations : mairie, préfecture, conseil général, cinéma géant (2 salles).
La mairie
La préfecture, vue de dos et de nuit
En place importante, on trouve aussi la place des amandiers :
Avec ses oiseaux qui chantent, et ses ses bancs qui ont une vue prise par la mangrove, qui entoure la ville :
Jésus ne fait pas le ménage lui-même dans son église
Cayenne, sise en bord de mer, a bien sûr un port :
Dans lequel se jette le canal Leblond, qui délimite le quartier de la Crique, aussi nommé Chicago. J'avais écrit précédemment qu'il s'appelait Chicago parce qu'il était mal famé, comme Chicago dans les films de gangsters. Or, il semblerait que je me soie mal renseigné, et que le nom du quartier proviendrait du nom d'un de ses bars, le "Chicago". Le quartier reste mal famé quand même.
Le canal Laussat, qui débouche également dans le port :
En prenant cette photo, une jeune femme qui passait m’a dit :
« Vous
feriez mieux de me prendre en photo moi ! ».
En vrac :
Il n'y a pas que des Chinois, il y a aussi, depuis quelques années, des grandes surfaces. Ici, le super U de Montabo, avec sa galerie marchande surmontée de chapiteaux, juste à côté du dojo régional.
Il fait chaud et humide, ici. Du coup, il vaut mieux s'occuper de son jardin, si l'on ne veut pas que ce soit lui qui s'occupe de nous :
Ah, oui, en Guyane aussi, le soleil se couche. Ici, vu de fort Cérépou, avec vu sur la rive d'en face de la Cayenne, où il semble pleuvoir.
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