Bref, avant
de partir pour la Guyane, j’ai eu droit à tout plein de commentaires.
Au
commencement, ça a été :
- Et la
Guyane ?
Tu voudrais pas y aller ?
Puis, ça
s’est enchaîné, et même déchaîné :
- Ah
oui ! La Guyane, c’est génial ! J’y ai habité deux ans.
- Mais c’est
moche, la Guyane ! ... Pardon ! Qu’est-ce que tu vas faire
là-bas ?
- C’est
sympa, la Guyane. J’y suis allé en vacances. Je te donnerai les coordonnées du
pote qui m’a hébergé.
- Pourquoi
tu vas t’enterrer sur une île ?
- J’ai une
amie là-bas, si tu veux. Elle habite à deux heures de pirogue de Cayenne. Elle
fait des sculptures. Pour éloigner les mauvais esprits.
- Ils
parlent quelle langue, là-bas ?
- C’est un
pays très ouvert. Il y a des gens des quatre coins du monde ! Africains,
Asiatiques, Européens, et Sud-Américains. Du coup, il y a peu de racisme.
- Il y a
beaucoup de problèmes de racisme, là-bas. Plus encore que dans les Antilles.
- C’est une
enclave. Ils sont coincés entre la forêt et l’océan, ils n’ont qu’une route, et
pas de train.
- La
Guyane ? Mais c’est pauvre ! Pourquoi tu y vas ?
- C’est bien
d’aller dans des pays du tiers-monde. Ça
fait de l’expérience.
- C’est super la Guyane ! Tu
verras, aux mois de janvier-février, tu peux poser des pièges pour attraper des
longicornes et des unicornes qui atteignent les 14-15 cm. Ça se vend plusieurs
centaines d’euros au Japon et en Chine.
Alors, j'ai pensé :
Et je suis parti !
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